Après 1h 0mn 51s au téléphone, Je viens de raccrocher (enfin mon écran indique “fin d’appel“). Et j’en suis presque triste. C’est comme si c’était pas assez pour moi. Comme si .. je sais pas trop en fait. Elle m’a demandé quelques conseils pour la com’ de sa Fédé. Je me lance donc dans la création d’un « guide de survie », dans lequel j’essaie de regrouper les petites astuces que j’utilise pour me faciliter la vie. Ça peut toujours servir.
Et en même temps, je continue à penser à sa voix, à ses petites blagues, à tout ce qu’on s’est dit, et a cet échange si naturel entre nous. Je lance une petite enquête sur le web pour tenter d’en savoir un peu plus. Google est mon ami 😊 Du coup, je découvre pas mal de choses. Déjà elle est connue, elle écrit, elle n’hésite pas à monter au créneau, à prendre la parole pour exprimer ses opinions, à caresser la tête d’un directeur d’EHPAD sur scène… culottée, la petite dame !
Puis j’aime bien ses gestes, sa façon de bouger, son air de lutin, son look hyper simple, ce côté spontané qu’elle semble adopter en toutes circonstances. Elle a pas l’air du genre à passer sa vie à se peinturlurer. J’aime bien ça.
Y’a vraiment un truc en plus, une petite vibration qui se déclenche, comme un petit truc qui se rallume chez moi. Mais je me sens bien incapable de comprendre ce qu’il se passe. Ça me paraît tellement absurde ! Je vais me coucher, en rêvassant. C’est complètement déraisonnable, mais j’ai envie de la rencontrer, de la connaître. Je me dis qu’un petit tour en Bretagne ne me déplairait pas. Mais c’est loin, c’est pas donné… ça ferait cher payé la discussion autour d’un verre. Puis, entre le boulot, ma reconversion, le parti, les enfants… je sais pas trop à quel moment je pourrais monter. J’essaie de remiser cette idée dans un coin de ma tête.
Il me reste pourtant une petite voix qui me dit : « Et si ?«