De fil en aiguille

Un message… puis un appel… puis des messages… puis des appels… On parle de tout et de rien. Du Parti Socialiste évidemment, et de sa communication (vaste sujet !), du boulot, des enfants, de nos projets de reconversion professionnelle… Sujets pas si anodins d’un futur incertain.

Je ne vois rien venir, il faut dire que je n’ai pas franchement la tête à ça. L’année est « légèrement » compliquée : un accident du travail particulièrement violent, un divorce qui traîne, un projet de reprise d’études (mais qu’est-ce qui m’a pris ?), deux enfants, une belle-mère, un chat et trois cochons d’Inde… plus ou trois petites choses. Alors bon, la voix sexy du secrétaire à la communication du PS06, okay c’est bien joli, mais c’est pas ça qui va résoudre mes problèmes d’intendance.

Les jours passent et les sondages trépassent. Le charmant inconnu se transforme peu à peu en doudou téléphonique. Un coup de blues ? Allô Stéphane. Un coup de sang ? Allô Stéphane. Un coup de b… Non, pas encore !

1300 kilomètres entre nos deux voix, c’est beaucoup trop. On se surprend à se trouver des prétextes à une rencontre. Je suis seule à Noël, je pourrais venir à Nice ? J’ai une maison à vider, il pourrait venir m’aider ?

Je commence à voir le truc venir. Un charmant inconnu à la voix charmante me propose de traverser la France pour venir m’aider à débiter des vieux meubles à la hache (oui, je suis une violente, j’assume) tout en me promettant de me concocter un délicieux burger au foie gras… Est-ce qu’il n’y aurait pas un petit quelque chose ?

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